A l’Instar de toute la Côte d’Ivoire, la Fédération Nationale des Confréries Dozos de Côte d’Ivoire (FENACODOCI) a célébré la paix à l’occasion de la Journée Nationale de la Paix célébrée le lundi 15 novembre 2021 à Yamoussoukro.
Journée Nationale de la Paix à Yamoussoukro: La Fédération nationale des dozos lance un message fort aux Ivoiriens
« La paix est la seule chose que nous devons entretenir. Lors de la dernière crise politique, l’image de notre confrérie a été salie. Alors que cette confrérie a une culture de paix. Notre présence est de venir soutenir la Côte d’Ivoire. Il s’agit d’amener les Ivoiriens à poser des actes de nature à garantir la paix pour donner la chance au pays de se développer », a déclaré d’emblée Dosso Sory. Selon le président de la FENACODOCI, la crise post-électorale qu’a connue la Côte d’Ivoire en 2010-2011, était une crise politique qui n’engageait pas la confrérie dozo.
« La crise qui a secoué la Côte d’Ivoire est une crise politique. Nous ne voulons plus de crise politique en Côte d’Ivoire. Nous sommes tous en Côte d’Ivoire des frères. (…) Je voudrais rassurer les Ivoiriens que le dozo est comme un médecin. Le dozo n’a pas d’ennemi. Il n’a pas d’ethnie. Le dozo soutient tout le monde et est avec tout le monde. Je voudrais demandé pardon aux Ivoiriens pour toutes les imaginations qu’ils se sont faites des dozos. Il faudrait qu’on lève cette équivoque et regarder vers l’avenir » , a-t-il recommandé.
A en croire Dosso Sory, le Dozo est d’abord et avant tout un homme de paix car sa culture le lui recommande. « Nous avons une culture de paix, une culture de vivre ensemble, une culture très ancienne de tolérance. Depuis 2011, les dépositaires de cette culture ont voulu que je sois à la tête de la fédération pour mettre de l’ordre, œuvrer pour la réconciliation et le vivre-ensemble en Côte d’Ivoire. Le dozo était taxé de tout. Mais aujourd’hui il donne une autre image qui n’a rien à voir avec ce qui se dit », se réjouit-il.
Pour assainir le milieu, plusieurs actions ont dû être menées par le président Dosso Sory depuis sa désignation à la tête de la confrérie. « Nous demandons à l’État d’accompagner notre fédération dont les membres sont issus de toutes les régions du pays et de différentes couches socio-professionnelles. Vu que nous sommes des éleveurs, des naturo-therapeutes, des agriculteurs qui luttons pour l’autosuffisance alimentaire », a-t-il plaidé.