La 5e phase du dialogue politique ouverte le 16 décembre dernier, reprendra finalement le 27 décembre prochain. C’est du moins ce qu’annonce un communiqué signé du ministre de la Sécurité, Vagondo Diomandé.
Dialogue politique : Le délai du 27 décembre fixé aux parties prenantes pour le dépôt de leurs propositions
Le dépôt des « Termes de référence » du dialogue politique par les parties prenantes, initialement prévu pour le 17 décembre, est reporté au lundi 27 décembre 2021, a annoncé, lundi, un communiqué du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. A en croire le ministre Vagondo Diomandé, qui a signé le communiqué, les parties prenantes à ces assises ont été appelées, lors de la séance d’ouverture de la cinquième phase du dialogue politique du 16 décembre, à déposer leurs propositions de thème au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité au plus tard, le vendredi 17 décembre 2021.
« Malheureusement, à ce jour, le point des propositions reçues révèle que plusieurs formations politiques et organisations de la société civile n’ont pu déposer leurs documents dans le délai », déplore le représentant du gouvernement, qui annonce la décision du gouvernement d’ adapter son calendrier en tenant compte de ce retard.
« Pour garantir le caractère inclusif du dialogue politique, tel que voulu, le gouvernement a accédé à la requête de certains partis politiques et organisations de la société civile d’un nouveau délai fixé désormais au lundi 27 décembre 2021″, a-t-il fait savoir. Il a dans la foulée, invité les partis et organisations de la société civile concernés à tout mettre en œuvre en vue de « respecter ce nouveau délai », non sans insister sur le fait que cette étape est un préalable au démarrage des travaux en comité restreint, cadre de discussion approfondie, conformément au mode opératoire de chaque phase du dialogue politique.
Pour rappel, la classe politique au grand complet, à l’exception du COJEP de Charles Blé Goudé et de GPS de Guillaume Soro, qui n’ont pas été conviés, a répondu présente à l’appel du gouvernement. Leurs revendications, pour les plus connues, se situent entre autres au niveau du retour des exilés politiques, la libération des détenus militaires de la crise de 2010-2011 et des détenus d’opinion, la reforme profonde de la Commission électorale indépendante (CEI)… Il devra par ailleurs être question au cours de ce dialogue politique inter-ivoirien des préparatifs des élections locales de 2023.