L’Association Professionnelle des Transformateurs Industriels du Cajou (APROTIC), a organisé à son siège aux Deux-Plateaux Aghien une série d’ateliers sur la stratégie de financement de la campagne cajou 2022.
Campagne cajou 2022 : L’ APROTIC a tenu son second atelier sur la stratégie de financement
Après un premier atelier organisé la semaine dernière, un second vient de se tenir, jeudi 27 janvier, toujours dans les locaux de l’APROTIC sur le même thème. Cette fois-ci, l’atelier a réuni en présentiel et en ligne des experts de la filière cajou, les transformateurs, les banques et les institutions financières.
La Côte d’Ivoire est le 1er transformateur africain et le 3ᵉ mondial. Mais reste par contre le 1er exportateur mondial de noix de cajou brut, à fixer le prix du kilogramme fixe du cajou à 305 Francs CFA en conseil des Ministres tenu le mercredi 26 janvier au Palais Présidentiel au Plateau.
C’est dans cette dynamique que ce 2ᵉ atelier est important pour l’ APROTIC de réfléchir sur la question de financement. Parce que l’État de Côte d’Ivoire s’est fixé comme objectif de transformer 50% de la production du cajou en 2025.
Par ailleurs, le président du conseil d’administration de l’ APROTIC, Tahirou Sanogo, a planté le décor par son discours d’ouverture à cet atelier.
» En dépit des gros efforts fournis par l’État pour l’essor de la transformation, le problème de financement des Unités de Transformations nationales pour l’acquisition de la matière première, demeure une problématique majeure. Cela aussi bien, du fait de l’insuffisance d’informations sur les moyens de financement disponibles dans l’environnement et de l’inadéquation et de l’impertinence de la structuration des financements » , explique-t-il.
Ainsi, quatre chapitres de réflexions ont été débattus sur la stratégie de financement, à savoir sur la présentation des mécanismes, appuis et programmes d’accompagnement divers existants pour les unités de transformations industrielles de cajou, la présentation de diverses solutions de financement existantes sur place pour cette activité.
La création d’une plateforme d’échanges entre experts financiers, banquiers et les opérateurs pour partager les préoccupations des uns et des autres en vue de solutions idoines et le partage d’expériences passées bonnes ou mauvaises des uns et des autres. À la fin de cet atelier, une mise en place d’un comité de suivi et de la mise en œuvre de recommandations afin de permettre aux différents participants de capitaliser cette rencontre.
Info: P.B.