Depuis Bouaké, Stéphane Kipré assène des coups au régime d’Alassane Ouattara et du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix). Le vice-président du PPA-CI (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire) a vivement critiqué la cherté de la vie.
Cherté de la vie : Stéphane Kipré attaque le pouvoir Ouattara
Stéphane Kipré a séjourné à Bouaké, dans le centre du pays, sur invitation des militants du PPA-CI issus de la région du Gbêkê. Le vice-président exécutif du PPA-CI en charge de l’implantation du Parti sur le territoire national s’est rendu au siège du parti fondé par Laurent Gbagbo.
Au cours des échanges avec les militants du PPA-CI, le gendre de Simone Gbagbo a reconnu que la ville de Bouaké présente de nombreuses difficultés pour le parti de Laurent Gbagbo. Toutefois, le fondateur de l’UNG (Union des nouvelles générations) a insisté pour dire qu’un travail constant et assidu fera bouger les lignes.
« Quand il y a eu la crise, beaucoup de nos responsables, ici à Bouaké, ont eu à perdre leurs maisons, leurs activités. Vous avez été victimes de l’engagement aux côtés du président Laurent Gbagbo et pour cela, nous devons vous dire yako », a dit Stéphane Kipré.
L’émissaire de Laurent Gbagbo a profité de l’occasion pour porter un regard sur l’actualité ivoirienne, notamment la vie chère qui secoue la Côte d’Ivoire. « Les Ivoiriens commencent à comprendre aujourd’hui les interpellations, à l’époque du président Laurent Gbagbo. La cherté de la vie, ce n’est pas Gbagbo la cause. Avec Laurent Gbagbo, on payait sans difficultés la bouteille d’huile, mais sous ce gouvernement, même se procurer le sachet d’huile est difficile. La cherté de la vie ne concerne pas spécialement les militants du PPA-CI, mais tous », a précisé l’opposant ivoirien.
Stéphane Kipré a exhorté ses camarades de parti à pardonner aux individus qui ont attaqué le régime de Gbagbo par le biais de la rébellion de 2001. Pour lui, ces personnes se rendent aujourd’hui compte qu’elles ont commis une grosse erreur.