Au lendemain de la bastonnade d’une enseignante à Abobo, Adou Richard a réagi à travers un communiqué. Le procureur de la République a révélé qu’une enquête a été ouverte afin de retrouver le bourreau de dame N’tapké, épouse Zapka, actuellement en fuite.
Abobo : Le bourreau de l’enseignante activement recherché
La scène a été abondamment relayée sur la toile le lundi 21 mars 2022. Dame N’tapké, épouse Zapka, enceinte de six mois et enseignante à l’EPP Gendarmerie 4 d’ Abobo, a été tabassée par un parent d’élève. La pauvre institutrice a été sortie des griffes du sieur Bakayoko Hamed par ses collègues qui ont volé à son secours.
Malgré une plainte déposée auprès de la gendarmerie, le parent d’élève indigne soutient fermement qu’en tant que membre du protocole d’un ministre, il n’avait rien à craindre. Il a même foulé aux pieds la convocation.
Informé de la situation, Adou Richard s’est prononcé sur la question. « Le 21 mars 2022, dame N’tapké, épouse ZAKPA, enseignante à l’EPP Gendarmerie d’ Abobo, a saisi la brigade de gendarmerie de ladite localité d’une plainte contre un parent d’élève du nom de Bakayoko Hamed, pour des faits de violences physiques perpétrées sur sa personne. Au soutien de sa plainte, elle expliquait que le 17 mars 2022, en raison d’un différend portant sur de la craie, ce parent d’élève lui avait administré plusieurs coups, en dépit de sa grossesse, lui occasionnant une incapacité de travail pendant quatorze (14) jours », peut-on lire dans un communiqué du procureur de la République.
Adou Richard mentionne que « l’enquête aussitôt ouverte par l’officier de police judiciaire a permis de constater que le nommé Bakayoko Hamed, sans emploi, avait disparu de son domicile depuis le jour des faits ». Ses enfants ont abandonné le chemin des classes, apprend-on.
Contrairement à certaines affirmations abondamment relayées sur les réseaux sociaux, Bakayoko Hamed n’a jamais été membre d’un quelconque service protocolaire. Les enquêtes se poursuivent afin de le retrouver et de lui faire subir la rigueur de la loi pénale, a tenu à préciser Adou Richard.