Jean Claude Kanga, entrepreneur et acteur de développement collectif et durable perçoit l’agriculture comme une solution pour la Côte d’Ivoire. Il va plus loinen appelant les autorités ivoiriennes à s’engager dans la transformation des produits agricoles.
Jean Claude Kanga appelle à la transformation des produits agricoles
Jean Claude Kanga rappelle que le secteur agricole, qui se trouve au cœur de l’économie de la Côte d’Ivoire, représente une large part du Produit intérieur brut (PIB) du pays. L’entrepreneur ajoute qu’il emploie non seulement une proportion significative de la population active, mais est aussi une véritable source de devises. En effet, précise-t-il, ce secteur produit la majeure partie des denrées alimentaires de base des Ivoiriens.
Il est convaincu que la Côte d’Ivoire notre pays ne pourra pas vraiment progresser sur la voie de l’expansion économique, de la réduction de la pauvreté et d’une plus grande sécurité alimentaire s’il ne valorise pas les ressources humaines et les capacités productives potentielles du secteur agricole pour accroître sa contribution au développement économique et social en général.
Engagé pour la politique de transformation des produits agricoles, cet acteur de développement actif estime que l’agriculture dans notre pays ne peut pas continuer d’être considérée comme un facteur résiduel, de ne pas retenir davantage l’attention des pouvoirs publics et d’être négligée dans les investissements.
« Bien que la mondialisation offre de nouvelles possibilités de croissance et de développement dans toutes les régions du monde, les espoirs et les promesses qu’a suscités la libéralisation rapide des échanges et des marchés financiers ne se sont pas encore matérialisés dans notre pays en développement. En fait, nos cultivateurs locaux se trouvent de plus en plus marginalisés, spécialement dans la commercialisation de leurs produits agricoles », a-t-il dit.
Il a déploré que la Côte d’Ivoire continue d’exporter une gamme étroite de produits primaires extrêmement vulnérables aux fluctuations de la demande et à la dégradation des termes de l’échange.