Guinée-Réseaux sociaux : Le procureur menace les "insulteurs publics"

Guinée-Réseaux sociaux : Le procureur menace les
Par K. Richard Kouassi
Publié le 08 juin 2022 à 18:39 | mis à jour le 08 juin 2022 à 18:39

En Guinée, Alphonse Charles Wright, le procureur général de la République près la Cour d'appel de Conakry, menace les personnes qui profèrent des injures sur les réseaux sociaux. Il est allé jusqu'à indiquer qu'il n'hésiterait pas à faire rapatrier des insulteurs publics.

Guinée : La mise en garde du procureur contre les influenceurs et blogueurs

Lors de son passage à l'émission "Mirador" diffusée sur Fim FM, Alphonse Charles Wright a mis en garde les influenceurs et les blogueurs contre les injures publiées sur Internet. C'était le mercredi 8 juin 2022. "Tous les insulteurs publics sur les réseaux sociaux, je peux tolérer qu’une seule chose. Que l’on me dise que j’ai raison, je suis venu me plaindre. L’on m’a insulté, je suis venu me plaindre chez le procureur, il ne dit rien. C’est la raison pour laquelle, sur coup de colère, j’ai fait ceci, j’ai fait cela. Il y a l’excuse de provocation et tout. Mais, je ne peux pas admettre puisque la possibilité de direct aujourd’hui sur les réseaux sociaux, que les gens se permettent de s’asseoir d’injurier publiquement. Et puis, comme si de rien n’était, appeler à la haine et tout ce qui s’en suit", a prévenu le procureur de la République près la Cour d'appel de Conakry.

Le procureur a lancé un message à ses compatriotes vivant en dehors de la Guinée. "Il y a des gens à l’étranger qui font des directs, qui insultent. Pour moi, ils disent qu’ils sont aux États-Unis et un peu partout, qu’ils sont imprenables. Je vous donne ma parole, je ferai rentrer plusieurs personnes et bientôt. C’est sûr et certain que tel que j’ai arrêté les présumés auteurs de la mort de Thierno Mamadou Diallo, je vous parie encore que dans un temps record que beaucoup rentreront. Vous allez me demander pourquoi. J’ai mon petit secret que je garde", a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le procureur a laissé entendre que ces mises en garde concernent les internautes qui partagent les publications injurieuses.


+ Afficher les commentaires
Articles les plus lus