Contrairement à la thèse de l’AVC avancée par certains médias, Aboudrahamane Sangaré est décédé des suites d’un cancer de la prostate. Le Gardien du Temple était dans le coma depuis deux jours après son opération.
Aboudrahamane Sangaré a tiré sa révérence
La foudre vient de s’abattre sur l’opposition ivoirienne et partant, la Côte d’Ivoire toute entière. M. Aboudrahamane Sangaré s’est en effet éteint au petit matin de ce samedi 3 novembre 2018. La nouvelle qui a circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias en ligne comme une trainée de poudre est cependant teintée d’une désinformation criante.
Le chef de file de l’opposition radicale n’est pas décédé d’Accident vasculaire cérébral (AVC) comme tend à le faire croire une certaine opinion. Ce fidèle compagnon de l’ancien Président Laurent Gbagbo est plutôt décédé des suites de son opération du cancer de la prostate qui l’a plongé dans un coma depuis deux jours, duquel il n’a pu se réveiller.
Il avait tout d’abord été hospitalisé à la clinique Hôtel-Dieu de Treichville, où il était hospitalisé pendant quinze jours après son opération chirurgicale. Il a par la suite été transféré, dans un état critique, à la polyclinique Farah de Marcory dans la soirée de ce vendredi.
C’est donc une autre grosse perte pour le Front populaire ivoirien (FPI) qui vient de perdre coup sur coup Marcel Gossio, l’ancien DG du Port, et l’ancien ministre Abouo N’Dori Raymond.
Nous apprenons d’ailleurs que Pascal Affi N’Guessan et le Aboudrahamane Sangaré se seraient rencontrés la semaine dernière pour poser les jalons de la réunification du FPI.