En Côte d’Ivoire, dans le but de lutter contre la fraude documentaire d’identification, une formation a été destinée à une vingtaine d’officiers et sous-officiers de police, issus des commissariats spéciaux de l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny, du Port Autonome d’Abidjan, et de la SITARAIL. Commencée le 04 mars, prendra fin le 08 mars 2024 à Abidjan-Cocody.
Côte d’Ivoire : des officiers formés pour la lutte contre la fraude documentaire
L’objectif de cette initiative est de renforcer les compétences en matière de lutte contre la fraude documentaire et d’identification, dans le cadre du projet « Gestion des frontières en Côte d’Ivoire ». En effet, le Bureau de fraude documentaire de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) assure la formation, inaugurée par le général Seydou Touré, conseiller diplomatique et de la Coopération internationale du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, représentant le ministre Vagondo Diomandé.
Plusieurs personnalités reconnues ( l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin, ainsi que Natalija Spunjini, cheffe du projet financé par la Confédération suisse et mis en œuvre par le Centre international pour le Développement des Politiques migratoires (ICMPD), ont également assisté à l’événement.
À l’occasion, le général Seydou Touré a souligné l’importance de la lutte contre la fraude documentaire dans la prévention du crime organisé, en particulier la traite humaine et la migration irrégulière. Il a expliqué que la Côte d’Ivoire, en tant que havre de paix sous-régional, attire de nombreuses personnes à la recherche de stabilité, créant ainsi une économie de l’immigration. Pour ce faire, la formation vise à renforcer l’expertise des forces de l’ordre pour assurer l’efficacité aux frontières aéroportuaires et terrestres.
En complément de la formation, le général Touré a exprimé sa gratitude envers la Suisse pour avoir équipé la Côte d’Ivoire de dispositifs permettant de contrer les fraudeurs. Anne Lugon-Moulin de son côté, a montré l’importance stratégique du projet dans le contexte de la prospérité économique, de la sécurité nationale et de la stabilité régionale de la Côte d’Ivoire. Cette initiative pourra donc apporter un changement spontané dans lutte contre la fraude documentaire et d’identification en matière de la gestion des frontières en Côte d’Ivoire.