Le Zimbabwe veut se faire une place autour de la table de la Banque de développement créée par les pays membres des BRICS. Un acte qui reflète l’intérêt de ce pays à participer aux initiatives économiques régionales et internationales, en vue de mobiliser des ressources pour ses projets d’infrastructures et de développement.
Le Zimbabwe s’engage à rejoindre la banque des BRICS
Harare veut désormais collaborer avec la banque des BRICS. Il affirme avoir reçu un soulagement financier du Brésil, de la Russie et de l’Afrique du Sud. Ce soutien indéfectible de ces trois membres des BRICS témoigne l’importance de cette demande pour le pays et son potentiel impact sur la région.
En effet, cette adhésion potentielle offre au Zimbabwe une opportunité de bénéficier des ressources financières et de l’expertise disponibles au sein de la NDB pour stimuler sa croissance économique et promouvoir le développement durable. Ainsi, l’aspiration du Zimbabwe à rejoindre le groupe des BRICS a été annoncée par Persistence Gwanyanya, membre du Comité de politique monétaire de la Banque centrale du Zimbabwe lors d’une interview accordée au quotidien d’Etat The Herald.
À l’en croire, « le Zimbabwe, comme de nombreuses nations africaines, s’est engagé à atteindre une croissance et une transformation économiques durables par le biais de l’intégration continentale. Nous apprécions notre collaboration avec les partenaires des BRICS pour atteindre nos objectifs d’intégration des marchés».
En plus, Persistence Gwanyanya, clarifie dans son intervention que l’adhésion du Zimbabwe à la NDB n’empêche pas ses aspirations à rejoindre le groupe des BRICS. Car la création de la NDB est perçue selon certains comme une tentative de remise en question de l’architecture financière internationale établie par les accords de Bretton Woods, et comme une alternative aux institutions financières existantes telles que le FMI et la Banque mondiale.
Par ailleurs, l’adhésion du Zimbabwe à la NDB, contribuerait à renforcer et à promouvoir une plus grande représentation des économies émergentes et en développement dans la gouvernance économique mondiale. Cette initiative témoigne de son désir de s’engager activement dans les initiatives de développement régionales et internationales, et de diversifier ses partenariats économiques au-delà des frontières nationales.