Liberté et démocratie pour la République (LIDER), le parti de Mamadou Koulibaly, peine jusque-là à s’imposer sur l’échiquier politique ivoirien. Et c’est à cette période de doute et d’incertitude qu’apparaissent encore des dissensions entre les membres de ce jeune parti.
Le parti de Mamadou Koulibaly en pleine dissidence ?
« Le 18 décembre 2017, le Président du Parti, le Pr Mamadou Koulibaly a convoqué au siège du parti certains Coordonnateurs territoriaux et locaux à l’effet de les informer des difficultés au sein du parti », nous révèle le communiqué du 11 février de certains cadres du parti. La lecture de ce communiqué nous révèle qu’il y’a une sérieuse division qui serait liée à « l’insuffisance de la représentativité des membres statutaires pour le 3e congrès et celle liée à un problème de trésorerie du parti ».
Le président aurait désigné de manière sélective les membres devant prendre part au prochain congrès qui devrait, dans les normes, se tenir dans ce mois de février. Chose que ceux-ci ne cautionnent pas.
L’amertume des cadres mécontents de l’ex-président de l’Assemblée nationale a débouché sur une décision, du moins, défavorable au président du parti. Selon ce communiqué, un nouveau président devrait porter le flambeau du parti au prochain congrès, désormais prévu pour le samedi 17 mars 2018 et les prétendants sont priés de déposer leur candidature.
Le 20 janvier dernier, un ex-délégué du LIDER du nom de Oumé Gnamba Ghislain a créé son parti dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, le Parti pour le Changement et pour l’Avenir (PCA). On comprend dès lors que de grandes dissensions freinent les activités de ce parti, mais dont les échos sont moins répandus.
Notons que Lider a été créé le 14 juillet 2011 après la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo par Mamadou Koulibaly, son dauphin constitutionnel d’alors.