Sous le feu des critiques depuis belle lurette, la CPI est une juridiction perçue comme ayant vocation à poursuivre les leaders africains indociles. Alain Toussaint indique que pour sa crédibilité, cette Cour gagnerait à poursuivre des dirigeants occidentaux.
Alain Toussaint se déchaine contre la CPI et les Occidentaux
Alain est très remonté contre la Cour pénale internationale (CPI). Pour l’ancien Conseiller en communication du président Gbagbo, cette justice s’est illustrée dans une discrimination qui ne dit pas son nom. Discrimination qui a fini par ternir son image et la mettre au ban de la communauté africaine.
Aussi, les dernières évolutions du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à La Haye a donné l’impression de la volonté de la Cour à maintenir l’ancien président ivoirien et le ministre de la Jeunesse de son dernier gouvernement en prison.
Qu’à cela ne tienne, l’orientation de la quasi-totalité des poursuites de la Procureure Fatou Bensouda contre des personnalités africaines ne cesse d’irriter les observateurs sur le continent.
Alain Toussaint estime toutefois que la CPI gagnerait à redorer son blason en équilibrant ses poursuites à l’échelle internationale. Pour ce faire, le Consultant en communication politique et publique, lobbying d`influence, ancien conseiller de l`ex-président ivoirien, a tweeté : « La #CPI s’est dévaluée. Cette Cour sera crédible le jour où elle inculpera les dirigeants occidentaux dont les armées assassinent des civils au nom de la « démocratie ». Voyez ce qu’ont fait Bush, Obama, Chirac, Blair et Sarkozy en Afghanistan, Irak, Libye, Côte d’Ivoire… »
Notons que la dernière personnalité à être transférée à La Haye est Patrice-Edouard Ngaïssona. Ce Centrafricain, qualifié par les autorités françaises de chef de la milice anti-Balaka, a été livré, ce jeudi 24 janvier 2019, par la Cour d’appel de Paris.
L’ancien Conseiller en communication de Laurent Gbagbo