L’établissement de la nouvelle Carte nationale d’identité est devenu un véritable parcours du combattant. Nostalgique, Doumbia Major se rappelle la belle époque où cette opération était simplifiée pour les requérants ivoiriens.
Doumbia Major : « Avant, on établissait notre pièce d’identité en une journée »
L‘Office national de l’État civil et de l’identification (ONECI) a lancé le renouvellement de la Carte nationale d’identité (CNI) arrivée à expiration ou l’établissement de nouvelles cartes pour les nouveaux majeurs. La procédure s’avère cependant un véritable chemin de croix pour tout Ivoirien désireux de s’offrir ce document d’identité.
Pour une nouvelle demande, « se rendre sur le site www.rnpp.ci; payer en ligne le montant de 5000 FCFA ; imprimer et conserver le reçu de paiement. À la suite de cela, se rendre dans un centre d’enrôlement muni de : un extrait de naissance datant de 2 ans au plus ; un certificat de nationalité datant de 2 ans au plus ; le reçu de paiement. »
Pour le renouvellement, « se rendre sur le site www.rnpp.ci ; payer en ligne le montant de 5000 FCFA ; imprimer et conserver le reçu de paiement ; se rendre dans un centre d’enrôlement muni de la CNI et du reçu de paiement. En cas de changement de domicile, se munir d’un reçu CIE / SODECI portant exactement son nom ou à défaut, un certificat de résidence ».
Après quoi, le requérant devra se rendre sur le portail de l’ONECI afin de vérifier la disponibilité de sa pièce d’identité, avant de se rendre sur le site qui lui sera indiqué pour le retrait. Un véritable casse-tête chinois que Doumbia Major dénonce à souhait.
« Quand nous étions jeunes, on établissait notre pièce d’identité en une journée et on le faisait dans les commissariats de police. Une pièce d’identité, c’est juste attribuer un numéro unique associé à des empreintes qu’on rattache à une adresse et des documents administratifs en lien avec l’état civil et la nationalité, en plus d’une photo, attestant de l’identité d’une personne. Pour faire ça, on n’a pas besoin de plus d’une journée, un QR code imprimé sur un papier suffit », a déclaré l’ancien Secrétaire à l’organisation de la FESCI du temps de Charles Blé Goudé.
Puis, le Président du Congrès panafricain pour le renouveau ajoute : « Il suffit pour la police, les banques et les aéroports, etc. d’avoir un lecteur de QR code pour vérifier l’identité d’un individu dans la base de données du ministère de l’Intérieur sur présentation de la pièce d’identité de ce dernier. On a le don de rendre compliqué les choses simples. »