Diango Cissoko, ex-Premier ministre de transition (de décembre 2012 à septembre 2013) sous Dioncounda Traoré, est mort lundi soir à Bamako. Il avait eu la difficile mission d’organiser la présidentielle de 2013 qui a vu l’élection du président Ibrahim Boubacar Keita.
Qui était Diango Cissoko, ancien Premier ministre de transition du Mali, mort le 4 mars?
Le décès de Diango Cissoko fait suite à celui de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga le 21 mars 2022.
Administrateur civil diplômé de l’École nationale de l’administration du Mali, titulaire d’un doctorat d’État en droit de l’université de Rouen, l’homme d’État malien, né en 1948, a occupé de multiples fonctions dans la haute fonction publique.
Il devient directeur des services pénitentiaires et de la prison centrale de Bamako (1972-79), directeur national de la Fonction publique et du personnel (1982-83), puis directeur de cabinet du ministre du Travail et de la Fonction publique (1983-84).
Diango Cissoko céda cette fonction pour occuper le poste de ministre de la Justice de décembre 1984 à février 1988, avant d’être nommé secrétaire général de la présidence de la République du 15 février 1988 au 26 mars 1991 par le général Moussa Traoré.
Il fut également gouverneur suppléant du FMI (Fonds Monétaire International) et de la Banque mondiale pour le Mali, de la Banque islamique de développement pour le Mali, de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement.
Auteur de plusieurs ouvrages dont le livre « Rédaction administrative », publié en 2005 et distingué du prix Malouet 2006 par l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France, Diango Cissoko a été membre du comité directeur de l’Institut international de droit d’expression et d’inspiration françaises (IDEF).
Il obtient son diplôme de doctorat d’Etat en droit en 1985 à la faculté de droit et de sciences économiques de l’université de Rouen en France.