Député de Bin-houyé et Goulaleu, commune et sous-préfectures, l’honorable Kokousse Tomin Alexis (KTA) s’est ouvert à Afrique-sur7 dans le cadre d’un bref entretien qui lui a permis de se prononcer sur l’actualité socio-politique nationale et sur la vie de son parti politique, l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Le Vice-président de la Commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale ivoirienne, se dit confiant pour l’avenir de l’UDPCI.
Kokousse Tomin Alexis (UDPCI): « Mabri Toikeusse travaille à l’ implantation de l’UDPCI au plan national et surtout à la conquête du pouvoir d’État»
Quel est l’état de santé actuel de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), votre parti politique ?
KTA : L’ UDPCI se porte plus que bien. Le parti se fraie agréablement son chemin depuis sa sortie du RHDP. Ses résultats actuels sont étincelants. Contrairement à la mandature dernière, notre formation politique a un groupe parlementaire. Le président MABRI Toikeusse et son équipe sont à l’œuvre, travaillant à l’implantation du parti sur l’étendue du territoire national, remobilisant la troupe et rassurant les ivoiriens avec un discours utile pour la paix en Côte d’Ivoire et le bonheur des ivoiriens. Tout ceci pour qu’en 2025, l’Udpci et son président soient aux affaires.
Vous prenant au mot, les multiples tournées de votre leader étaient-elles opportunes ? Pourquoi ?
KTA : Évidemment ! Ces multiples tournées visent l’évaluation de l’existence du parti en Côte d’Ivoire. D’où son opportunité. Elles cadrent avec la politique d’éveil et de mobilisation des militants. Un parti politique, c’est une vision; donc un projet de société. C’est à l’unisson qu’il est animé. N’oublions pas que les élections locales ne sont plus loin. Le président MABRI Toikeusse, de sa clairvoyance politique, a mis très tôt ses lieutenants en ordre de bataille avec lui en tête. Notre victoire aux élections présidentielles en dépend. Comprenez avec moi l’enjeu de notre lutte.
La fausse accusation dont vous aviez été victime récemment, croyez-vous cette affaire close ?
KTA : A mon niveau, je l’espère close. Pour rappel, j’ai été il y a quelques semaines la cible de comploteurs me prêtant des propos indignes de mon rang. Une telle affaire qui n’est rien qu’un discrédit sur ma personne, fondée sur rien, ne pouvait pas prospérer. Aujourd’hui, Il appartient aux autorités militaires et préfectorales de rattraper le mensonge qui a été habilement colporté sur ma personne. Avec les preuves brandies, nous leur demandons de trouver les moyens de me blanchir. Au reste, pour nous, c’est un non-événement que de vouloir nous salir pour se donner un hideux satisfecit. Nous autres restons sereins car n’ayant aucun souci avec nos autorités.
L’actualité du moment, c’est aussi la formation d’un nouveau gouvernement resserré de 32 personnes. Pourquoi votre formation politique n’y figure-t-elle pas ?
KTA : À ce niveau, je m’en tiens à l’opinion de notre leader Mabri Toikeusse qui demeure la première voix du parti.
« L’ Udpci travaille à son hégémonie dans la région et à l’ implantation du parti au plan national »
Dans ce gouvernement Achi 2, l’autre constat est que le premier ministre se sépare de ses secrétaires d’État dont Mme Kayo Mahi Clarisse. Cette nouvelle donne est-elle profitable à l’Udpci ?
KTA : Le départ de Madame Mahi Clarisse est regrettable. Elle est fille et cadre du Tonkpi. Sa nomination au gouvernement était la preuve qu’une fille de chez nous était bien capable d’être à ce poste. On ne pouvait que se réjouir de cela. Nonobstant notre regret, il convient de mentionner que sa nomination n’a jamais impacté l’encrage de l’ Udpci dans toute la région. Elle était coordinatrice du RHDP et directrice de campagne du président Alassane Ouattara quand elle a été battue à la régulière aux législatives à Bin-houyé.
L’Udpci ne s’est jamais prise une volée de bois vert de la part de qui que ce soit. Bien au contraire, elle est restée égale à elle-même, intacte à son étique, quelle que soit la personnalité qu’on nomme dans la région. Notre parti a une ossature qui résiste à tout vent. Pour preuve, les militants débauchés et nommés avec des intentions évidentes, n’ont jamais réussi à nous ébranler. Dieu fait notre palabre. Pour vous dire que le président de l’Udpci travaille à son hégémonie dans la région, à l’ implantation du parti au plan national et surtout à la conquête du pouvoir d’État. MABRI, président en 2025, voilà ce qui nous préoccupe !
Pour conclure, quel peut être votre vœu pour des élections municipales apaisées à Bin-houyé en 2023?
TKA : Je voudrais que les municipales à Bin-houyé se passent dans un environnement de Paix, dans une ambiance conviviale et fraternelle, et que les urnes s’expriment. Pour le triomphe de la démocratie, je prie que les résultats des urnes reflètent la réalité. Pour y parvenir, je ne peux que demander à notre CEI de rassurer tous les candidats quant à son indépendance. Mon souhait en tant que cadre et militant de l’Udpci, est une victoire du parti arc-en-ciel à Bin-houyé et partout dans le Tonkpi.
Une correspondance particulière de SONY WAGONDA