Les arnaqueurs en Côte d’Ivoire, communément appelés « brouteurs », rivalisent d’ingéniosité pour mieux appâter leurs victimes. La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) vient de dévoiler deux nouvelles d’arnaque.
Côte d’Ivoire : La PLCC dévoile deux nouvelles formes d’arnaque
Le danger plane sur la toile. En effet, dans un message de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité a prévenu les internautes de la Côte d’Ivoire contre deux types d’arnaques. La PLCC met en garde les individus qui entendent épargner via Internet.
« L’épargne sert à parer non seulement aux imprévus, mais également à plusieurs autres fins. Nous pouvons citer la réalisation d’objectifs de vie en vue de nous offrir ou d’offrir à des êtres chers une meilleure qualité de vie. La tontine est une formule d’épargne collective jadis pratiquée dans la discrétion entre amis ou membres d’une même famille », écrit la PLCC.
L’organe de lutte contre la cybercriminalité ajoute également que la tontine a fait son entrée sur la toile « sous une nouvelle forme dénommée tontine virtuelle ou tontine en ligne ». « Si certains y ont eu gain de cause, poursuit la PLCC, il est important de vous interpeller sur les arnaques qui sévissent à cet effet. Nous vous prions de rester vigilants et soulignons que l’épargne individuelle reste le moyen le plus fiable pour la gestion de vos finances. »
Même si elle reconnait que le fait d’entreprendre et d’avoir une activité génératrice de revenus est à encourager, la PLCC tient à souligner que « les cybercriminels ne cessent de développer de nouvelles méthodes pour soutirer de l’argent aux honnêtes citoyens ».
« L’une de leurs nouvelles stratégies est de proposer via les réseaux sociaux, l’obtention d’un véhicule, moyennant le versement d’un acompte. Une fois l’acompte effectué, ceux- ci disparaissent et aucun véhicule n’est livré aux souscripteurs. Nous vous prions de rester vigilant face à des offres trop alléchantes sur la toile. Si vous avez fait l’objet d’une arnaque similaire, n’hésitez pas à vous rendre à la PLCC pour une meilleure prise en charge », avertit-elle.