Le jury de six hommes et trois femmes du tribunal civil à Manhanttan de New York, ont jugé coupable de façon unanime, l’ancien président américain, Donald Trump, d’agression sexuelle contre une ancienne journaliste en 1996.
Donald Trump devra verser 5 millions de dollars pour agression sexuelle
L’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, paye le lourd tribut de son comportement déviationniste envers une ancienne journaliste et écrivaine du nom de E. Jean Carroll et pour avoir diffamé celle-ci en la qualifiant de menteuse. Il a été jugé coupable d’agression sexuelle contre l’ancienne chroniqueuse du magazine Elle pour des faits qui remontent dans les années 1990. Le verdict a été lu dans un silence de plomb dans la salle d’audience bondée du tribunal civil de New York à Manhattan.
A la grande satisfaction de la plaignante de 79 ans dans un communiqué. « Cette victoire n’est pas seulement pour moi, mais pour toutes les femmes qui ont souffert parce qu’elles n’ont pas été crues », se félicite-t-elle. Donald Trump qui veut briguer un autre mandat à la Maison Blanche en 2024 devra verser comme dommages-intérêts à l’ancienne journaliste, la somme de 5 millions de dollars, soit environ 2.990.000.000,00 de francs CFA.
L’ancien président américain qui dément toujours ces accusations paye pour la première fois les conséquences judiciaires, accusé dans le passé par une vingtaine de femmes d’agressions sexuelles ou de gestes déplacés. Il compte faire appel de cette décision qu’il qualifie sur son réseau social Truth Social de verdict honteux. Avant que son équipe de campagne ajoute, cette interminable chasse aux sorcières du parti démocrate, atteint un nouveau palier aujourd’hui.
Cette affaire qui remonte il y a plus de 25 ans dont il n’existe pas de témoin oculaire ayant vu Donald Trump et E. Jean Carroll dans les rayons d’un magasin, deux proches amies de la journaliste ont confirmé devant le tribunal qu’elle leur avait confié, peu après les faits présumés, avoir été ‘’agressée’’ ou ‘’attaquée’’ par l’homme d’affaires. Deux autres femmes parmi celles qui ont accusé Donald Trump d’agression sexuelle ou de gestes déplacés dans le passé, ont aussi livré leur témoignage devant le jury. E. Jean Carroll a assuré qu’elle n’avait pas parlé pendant 20 ans de peur que Donald Trump ne détruise sa carrière.
Après ses révélations, elle avait dans un premier temps, déposé plainte pour diffamation, car Donald Trump l’avait accusée de mentir pour faire vendre son ouvrage. Puis, en novembre 2022, elle a intenté un procès pour viol, grâce à une nouvelle loi de l’État de New York permettant aux victimes présumées d’agir en justice au civil même pour des faits potentiellement prescrits.