L’information émane de Jeune Afrique. L’affaire de trafic en Côte d’Ivoire connait un autre tournant. Le magazine écrit que le Pôle pénal économique et financier du tribunal de première instance a bouclé l’enquête. De hautes personnalités au sommet de l’État sont impliquées.
Côte d’Ivoire : Ouattara maintient la pression dans l’affaire de trafic de drogue
Tout a commencé le vendredi 15 avril 2022. Ce jour-là, à la suite d’une perquisition dans la commune de Koumassi, dans le sud d’Abidjan, des éléments de la Police nationale avaient mis la main sur 145 plaquettes de cocaïne pesant près de 168 kg. L’exploitation des indices trouvés sur les lieux a amené la Police nationale à poursuivre ses investigations dans la ville portuaire de San Pedro où mille six cent cinquante (1650) autres plaquettes ont été saisies, soit une tonne et huit cent quatre-vingt-neuf kilogrammes de cocaïne (1,889 tonne de cocaïne), rapportaient les autorités policières.
Le patron de la police criminelle de San Pedro et le directeur régional de la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) ont été mis aux arrêts de cette affaire. Alassane Ouattara a clairement affiché sa volonté de jouer la carte de l’impunité. Le président ivoirien suit de près le dossier.
Dans un article publié le 11 mai sous le titre « En Côte d’Ivoire, un trafic de drogue qui intéresse la DEA », Jeune Afrique soutient que Picabea Cairnes Aitor, Miguel Angel Devesa Mera et Jose María Muñiz Cadabal, tous de nationalité espagnole et membres de ce vaste réseau de trafic, ont craché le morceau en dévoilant les noms de hautes personnalités appartenant à l’appareil de l’État.
On apprend que des hommes de la DEA (Drug enforcement administration) sont en Côte d’Ivoire pour tenter d’obtenir le transfèrement des suspects aux États-Unis. Toutefois, les autorités ivoiriennes n’ont pas encore accédé à la demande des Américains.