Émeutes en France liées à la mort de Nahel: les premières mesures pour endiguer la violence. Annulation de certains rassemblements publics et Élisabeth Borne annonce le déploiement de véhicules blindés de la gendarmerie.
Émeutes suite à la mort Nahel: 29 hélicoptères, le Raid, la BRI et le GIGN mobilisés en France
Pillages, incendies… Paris et sa banlieue, tout comme d’autres villes en France, ont été en proie jeudi à une nouvelle nuit de violences après la mort mardi à Nanterre de Nahel. Gérald Darmanin a demandé aux préfets l’arrêt des bus et tramways dans toute la France après 21 heures, et Élisabeth Borne a annoncé le déploiement de blindés de la gendarmerie.
« Des moyens supplémentaires » vont être déployés par le ministère de l’Intérieur, a annoncé Emmanuel Macron, dont des blindés de la gendarmerie.
Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a appelé dans une circulaire la réponse pénale « rapide, ferme et systématique » qu’il souhaite à l’encontre des auteurs de violences urbaines après la mort de Nahel, y compris à l’égard des mineurs et de leurs parents.
« L’ampleur des exactions commises depuis plusieurs jours dans de nombreuses villes du territoire national appelle une organisation qui permette d’apporter un traitement efficient des procédures initiées sur ces faits, à même de donner une réponse pénale rapide, ferme et systématique à l’encontre de leurs auteurs », indique le ministre dans cette circulaire adressée aux parquets.
La France, par la voix du Quai d’Orsay, a jugé « totalement infondée » l’accusation du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme selon laquelle elle connaît des problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de ses forces de l’ordre.
« Toute accusation de racisme ou de discrimination systémiques par les forces de l’ordre en France est totalement infondée », a réagi le ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué.