Kouadio Konan Bertin (KKB) a reçu en audience une délégation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire à son cabinet le mardi 10 août 2021. Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale et Alla Saint Clair ont convenu d’une campagne de sensibilisation de la jeunesse ivoirienne.
Ce que KKB et Alla Saint Clair ont décidé
Mardi 10 août 2021, Kouadio Konan Bertin, plus connu sous le nom KKB, s’est entretenu avec une délégation de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) conduite par Alla Saint Clair. « Nos échanges ont porté d’abord sur la nécessité pour les organisations estudiantines et scolaires de Côte d’Ivoire de s’inscrire dans le processus de réconciliation et de cohésion nationale. Ensuite, sur la possibilité d’élaborer un chronogramme en vue de sensibiliser non seulement les étudiants, mais aussi les jeunes de Côte d’Ivoire à prendre part à ce processus déjà engagé », a confié le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale.
Kouadio Konan Bertin a également exprimé ses remerciements aux fescistes pour leur engagement en faveur de la mission qu’il a l’honneur de conduire depuis sa nomination par Alassane Ouattara le 15 décembre 2020. KKB a pris la décision d’oeuvrer pour que les Ivoiriens se réconcilient. « Je vous demande à vous tous et au-delà de vous, à tous ceux qui du nord au sud, de l’est à l’ouest, refusent la guerre civile, de devenir les soldats ivoiriens de la paix. Il n’y a pas de plus beau destin individuel et collectif que de servir la paix pour servir notre pays », a-t-il dit lors de son entrée dans le gouvernement ivoirien.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui a vu la réélection d’Alassane Ouattara pour un 3e mandat, l’ancien président de la jeunesse du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) d’Henri Konan Bédié a été sous les feux de vives critiques de la part de l’opposition ivoirienne. En effet, il était reproché à KKB d’avoir légitimer la victoire du président sortant alors que les opposants appelaient à un boycott du scrutin.