Le tout nouveau secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), le professeur Souleymane Konaté, a été installé, lundi 9 janvier 2023, à Ouagadougou, au Burkina Faso, en présence du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara.
CAMES : Souleymane Konaté installé en présence du ministre Adama DIAWARA
C’est à la suite d’une véritable offensive diplomatique menée par le ministre Adama Diawara sur le continent africain, que le professeur Souleymane Konaté a été élu au poste de secrétaire général du CAMES lors de la 39e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES, tenue du 23 au 27 mai 2022 à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Lundi 9 janvier 2022, à Ouagadougou, au Burkina Faso, Souleymane Konaté a été officiellement installé. Présent à cette cérémonie, le ministre Adama Diawara s’est réjoui de cette élection de la Côte d’Ivoire à la tête du CAMES, en ce sens que le nouveau secrétaire général, professeur titulaire en écologie, était le directeur général de la Recherche et de l’Innovation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
« C’est aussi la visibilité de notre système d’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique et le rayonnement de la Côte d’Ivoire, de façon générale », s’est félicité le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans une publication sur les réseaux sociaux.
Souleymane Konaté est le premier Ivoirien à occuper ce poste depuis la création de l’institution en 1968, Son élection a été possible grâce au leadership affirmé du président ivoirien, Alassane Ouattara.
« C’est plus une position stratégique au sein d’un organisme régional en charge de la coordination des politiques d’enseignement supérieur et de recherches. L’organe suprême du CAMES est le Conseil des ministres, mais la gestion quotidienne est faite par le secrétariat général. Être le SG d’une telle structure prestigieuse, est une reconnaissance au niveau de la qualité de la formation des ressources humaines du pays qu’il représente ; ça fait la promotion du pays. C’est le rayonnement du pays (…) Le gain, il faut le voir dans le sens de la diplomatie internationale, voire de la visibilité du pays au niveau régional et international », expliquait récemment à Afrique-sur7, Touré Yelly, la directrice de la communication du ministère.