Le 2 février 2022, s’est produit un drame effroyable au marché de Matadi Kibala en RDC. Un câble de haute tension sectionné, a causé la mort de vingt-six personnes électrocutées, en grande majorité des commerçantes.
RDC: 26 morts par électrocution dans un marché à Matadi Kibala, à l’ouest de Kinshasa
Quelque 26 personnes sont mortes électrocutées mercredi lorsqu’un câble de haute tension est tombé dans un caniveau traversant le marché de Matadi Kibala, à l’ouest de Kinshasa, a-t-on appris de source officielle.
« Dans sa chute, après s’être coupée, la partie chargée d’électricité d’un câble haute tension est tombée dans un caniveau rempli d’eau de la pluie de ce matin. Il y a eu 26 morts par électrocution à ce stade », a déclaré à l’AFP Charles Mbutamuntu, porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa, en RDC.
« Les personnes tuées sont en majorité des vendeurs et des acheteurs du marché Matadi-Kibala ainsi que quelques passants. On achemine des corps vers la morgue et une enquête est ouverte pour établir des responsabilités », a-t-il ajouté.
Le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila et le commissaire provinciale de la police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, entourés de quelques membres du gouvernement central, notamment le VPM de l’intérieur Daniel Aselo, se sont rendus sur le lieu du drame dans la commune de Mont-Ngafula.
Le même jour, dans la soirée, des discussions au plus haut niveau ont réuni le Premier ministre, Sama Lukonde, quelques ministres sectoriels et les autorités administratives et policières. Elles ont permis d’aller sur les détails de l’identification des victimes, de l’organisation des obsèques et des mesures préventives pour ne plus revivre un tel accident.
Dans la foulée, le débat est relancé sur la question de l’aménagement des habitations et de l’occupation anarchique des espaces en dessous des pylônes haute-tension de la Société nationale d’électricité.
Le gouvernement de la République de RDC a présenté quelques solutions pour le déplacement du lieu de commerce situé entre Kinshasa et le Kongo central. La délocalisation et le passage en revue de la situation de l’habitat constituent quelques mesures urgentes qui mobilisent aujourd’hui les autorités tant nationales que provinciales.