Dans ses vœux de Nouvel An, Georges Ouegnin a émis le souhait d’une Côte d’Ivoire pacifiée et loin des intrigues politiques. Pour ce faire, le président d’EDS, une plateforme de l’opposition, interpelle le Président Alassane Ouattara sur la nécessité de réformer la CEI.
Les vœux de Georges Ouégnin pour 2019
Comme à l’accoutumée, les acteurs politiques ivoiriens se sont à nouveaux lancés dans la présentation des vœux de Nouvel An à leurs compatriotes. Aussi, à la suite d’Henri Konan Bédié, président du PDCI, Georges Ouégnin, président de la plateforme de l’opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), s’est également adressé aux Ivoiriens, leur formulant ses vœux d’une Côte d’Ivoire où règnent la paix, la cohésion sociale, la réconciliation et un développement soutenu et harmonieux, et ce, loin des spectres de catastrophe.
Mais cela ne saurait être une réalité tant la Commission électorale indépendante (CEI) n’est pas réformée, conformément aux exigences de la CADHP et de l’opposition ivoirienne. Le Professeur Georges Armand Ouegnin soutient cette exigence par le fait que « les scènes de violence, d’agression et de meurtre offertes par le déroulement des récentes élections municipales et régionales, prouvent, à suffisance, que le combat pour la réforme en profondeur du cadre institutionnel et juridique des élections en Côte d’Ivoire, demeure un impératif catégorique. »
Voilà pourquoi il rappelle au Président Alassane Ouattara de se pencher dès à présent sur la question. « C’est le lieu de rappeler au chef de l’Etat ses engagements du 06 août 2018 relativement à ces réformes qui s’imposent et qui ne peuvent plus attendre », s’est-il voulu formel, car pour lui, il s’agit de conditions sine qua non pour « l’organisation d’élections justes, transparentes et démocratiques en 2020 ; des élections sans violence, des élections qui rassurent la communauté nationale et internationale, parce que conforment aux standards internationaux. »
Il a par ailleurs réitéré sa confiance quant à la libération prochaine de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo, fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) incarcéré à la CPI.