Outre le volet militaire, les pays du G5 Sahel ont décidé de signer un accord de coopération judiciaire en vue de traquer les terroristes au-delà des frontières nationales. Le Burkina Faso vient d’adhérer à cet accord qui jouera assurément un rôle déterminant dans la lutte anti-terroriste.
Le Faso ratifie l’accord de coopération judiciaire du G5 Sahel
Le Burkina Faso, qui occupe actuellement la présidence de la force conjointe du G5 Sahel, a adhéré mardi à l’accord de coopération judiciaire signé en 2017 entre les 5 pays membres (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie et Burkina Faso) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
« A l’unanimité des 112 votants, l’Assemblée nationale a adopté le mardi 19 mars 2019, le projet de loi portant autorisation d’adhésion à l’accord de coopération judiciaire entre le Mali, le Niger et le Tchad, signé à Niamey le 9 mai 2017 dans le cadre du G5 Sahel », peut-on lire dans une note du ministère burkinabè de la Justice.
A en croire ce communiqué, ce projet a été défendu par le gouvernement représenté par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro qui a expliqué que cet accord permettra au pays des hommes intègres de mutualiser les ressources en matière de lutte contre le terrorisme et de réprimer avec plus d’efficacité les crimes liées au terrorisme et à la criminalité transfrontalière.
« Cette coopération judiciaire permettra de disposer également d’un arsenal juridique de protection des témoins dans le cadre de la lutte contre le terrorisme », précise le ministère de la Justice.
Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet en février 2014 par le cinq États du Sahel ci-dessus mentionnés.