Pacôme Attaby et la coalition des syndicats du secteurs Education-Formation (COSEF-CI), continuent de maintenir la pression sur la ministre ivoirienne en charge de l’Education nationale, Kandia Camara et le gouvernement ivoirien dans l’objectif d’obtenir la satisfaction de leurs revendications après plusieurs mois de grève.
La COSEF-CI suspend son mot d’ordre de grève mais opte pour la retention des notes
Pacôme Attaby à travers la coalition des syndicats du secteur éducation formation sont déterminés à obtenir satisfaction de leurs revendications qui concernent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Après une brêve grève entamée du mardi 14 au vendredi 17 mai 2019, les syndicats membres de la COSEF-CI ont opté pour un changement de stratégie.
A l’issue d’une assemblée générale tenue le mercredi 22 mai 2019, il a été décidé au cours de cette assemblée de sursoir à la grève mais de retenir les notes et moyennes des apprenants et ce jusqu’à nouvel ordre. La COSEFCI n’entend pas s’arrêter à cette seule mesure. Pacôme Attaby et ses camarades envisagent en effet le boycott des examens de fin d’année scolaire. Ces vigoureuses mesures, à en croire Pacôme Attaby, vise à fait plier Kandia et le gouvernement ivoirien dans le differend qui les oppose depuis 5 mois.
Il est à noter que les principales revendications du corps enseignant ivoirien tourne autour de la revalorisation des indemnités de logement, la suppression des cours de mercredi, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires, la question des instituteurs-adjoints, la situation des instituteurs contractuels (…)
Les nombreuses negociations engagées entre l’administration et les syndicats ont toutes été improductives, si l’on en croit les explications du porte-voix de la COSEF-CI. « On a eu quoi dans tout ce que Kandia a dit. C’est ça la problématique. La synthèse de son discours dit quoi, apporte quoi comme réponse concrète à nos différentes revendications », a confié le secrétaire général de la COSEF-CI, lors d’un point de presse organisé après l’Assemblée générale. Avant de confier que ses camarades et lui sont en attente d’un dialogue direct avec le premier ministre, Amadou Gon afin pour que soient trouvées des réponses claires à chacun de leurs points de revendications.