La Côte d’Ivoire n’est nullement à l’abri de la menace terroriste qui plane sur la sous-région ouest-africaine. Les fins limiers ivoiriens croient savoir qu’une menace sérieuse provient de la partie est du pays, adossée à la frontière ghanéenne et burkinabè.
Les autorités alertent sur une menace terroriste
13 mars 2016, la station balnéaire de Grand-Bassam était frappée par une attaque terroriste, la première du genre en Côte d’Ivoire, avec pour bilan officiel 22 morts (16 civils, 3 militaires et 3 terroristes). Et depuis, les autorités sécuritaires ivoiriennes ont mis un point d’honneur à renforcer le système de sécurité afin d’annihiler toutes menaces, d’où qu’elles viennent. C’est au cours de cette veille sécuritaire qu’un préfet de police vient de sonner l’alerte quant à ce qui se trame dans cette zone qu’il qualifie de « Triangle du mal« .
« La Côte d’Ivoire est adossée au Triangle du mal« , a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Nous recevons des menaces. » Ces menaces sont d’autant plus réelles que les forces du mal qui ont mis le Nord-Mali et le nord-est du Burkina Faso sous leur coupe sont en train d’étendre leur zone d’influence au Ghana, au Togo et même à la Côte d’Ivoire.
Notons que les autorités ivoiriennes avaient annoncé, le mois dernier, avoir déjoué le projet d’une attaque terroriste visant le camp militaire Gallieni, ainsi que l’hôtel Novotel d’Abidjan. Le serpent n’est pas encore mort, autant ne pas jeter le bâton et continuer à veiller au grain.