En meeting à Gboguhé (centre-ouest), ce mercredi 4 septembre, Simone Gbagbo a fait d’importantes révélations sur son époux Laurent Gbagbo à propos de son arrestation, de son procès devant la CPI et surtout son actuel séjour à Bruxelles après sa libération sous conditions. A en croire l’ancienne première dame, l’ex-président ivoirien est au parfum de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, et attend le moment opportun pour se prononcer.
Simone Gbagbo « Laurent Gbagbo regarde tout… »
« Je suis venue vous saluer et vous dire merci pour votre mobilisation qui me va droit au cœur (…) Je sais qu’ici à ZOUKOUGBEU, c’était chaud… Je suis également venue vous apporter les salutations du président Laurent GBAGBO… Quand la résidence de Laurent Gbagbo avait été bombardée par les français, il a été arrêté et envoyé à Korhogo et à La Haye pour être jugé… Ils ont dit que tous les Ivoiriens qui sont morts, qui ont perdu leurs biens…
C’est pour cela qu’ils l’ont envoyé à La Haye… Et les juges qui ont le dossier ne savent pas combien d’ethnies nous avons en Côte d’Ivoire et comment nous vivons. Et on leur demande de juger Laurent GBAGBO… Ils ont enquêté du nord, sud et partout… Ils ont entendu plus de 80 témoins… Et ces témoins eux-mêmes ont dit que Laurent Gbagbo n’a rien fait et qu’il a été accusé de rien ! Il est resté en prison pendant 7 ans… Il a été libéré parce qu’il n’a rien fait. Il est sorti de la prison…
Mais il est à Bruxelles (…) Laurent GBAGBO regarde tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire (…) C’est notre devoir et notre responsabilité de mettre ensemble les enfants de la Côte d’Ivoire. Si nous ne réglons pas le problème, quel pays allons-nous laisser à nos enfants ? (…) Si on ne se met pas ensemble pour récupérer notre nation et notre pays, qu’est-ce que nous allons laisser à nos enfants ? … Et je parle de ce débat, je dis la solution est à côté de nous, nous devons accepter de tendre la main à nos adversaires (…) Si on ne réussit pas à s’entendre, notre pays va disparaître (…)
Le temps des récriminations est passé (…) Le FPI va aller à toutes les élections (présidentielles, législatives, régionale, municipale…).. Il est temps de se lever et de s’apprêter parce que le FPI ira aux élections en 2020. (…) Au FPI, nous sommes les enfants des élections, il n’y a pas quelqu’un qui peut gagner une élection devant le FPI. »