La candidature de Didier Drogba à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) suscite de plus en plus de réactions tant dans le domaine sportif que politique. Dernièrement, Doumbia Major a ouvertement porté son choix sur l’ancien capitaine des Éléphants pour succéder à Sidy Diallo. L’ancien leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a aussi craché ses vérités à Sory Diabaté, candidat pour diriger la FIF.
Présidence de la FIF, Doumbia Major choisit Drogba
Doumbia Major n’est pas passé par quatre chemins pour dire sa part de vérité aux détracteurs de Didier Drogba, candidat déclaré à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF).
« La seule élection de Drogba en elle-même est un symbole d’unité nationale et démontre que dans notre pays, on peut s’appeler Koudou, Konan ou Esmel et être choisi par des Doumbia des koffi ou des Oulai pour nous diriger, sans gêne et sans complexe, car c’est la valeur qui compte et non l’appartenance ethnique », a déclaré le fondateur du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) sur sa page Facebook.
Il faut noter que la candidature de l’ex-buteur de Chelsea divise actuellement les sportifs (dirigeants de clubs, anciens footballeurs, passionnés de football). D’un côté, il y a ceux qui estiment que Didier Drogba n’a pas la carrure nécessaire pour conduire le football ivoirien. Face à eux, se dressent les personnes persuadées que l’enfant de Niaprahio est l’homme idéal pour succéder à Sidi Diallo.
Pour Doumbia Major, « dans ce pays, les gens sont tellement malhonnêtes et corrompus dans l’âme qu’ils font passer leurs intérêts égocentriques avant la notoriété et les intérêts du pays. Sinon aucun président de club ou ancien joueur ne peut laisser Drogba de côté pour choisir un certain Sory ou Diallo, des illustres inconnus qui n’ont jamais rien apporté au football ivoirien ».
L’ex-compagnon de lutte de Guillaume Soro est convaincu que si « Drogba est élu président de la FIF, toute la Côte d’Ivoire multiethnique va sortir pour saluer cet événement, mais si c’est un certain Sory ou Diallo, ce sera un non-événement ».
Il poursuit pour ajouter que ni Sory Diabaté ni Idriss Diallo ne sont connus à l’international et ne disposent pas de carnet d’adresses à l’international pour aider le football local.
« Drogba c’est du sang neuf, il incarne le changement, alors que ses adversaires incarnent la continuité dans l’échec et la résistance au changement », a conclu l’ancien leader de la FESCI.