Mali: Crash d'un hélicoptère de l'armée sur un quartier de Bamako

crash d'un hélicoptère de combat Mi-35 de l’armée du Mali
Par Eugène SAHI
Publié le 23 avril 2023 à 10:13 | mis à jour le 23 avril 2023 à 10:13

Un hélicoptère de l'armée s’est écrasé à Bamako dans la capitale du Mali. L'appareil militaire venait d'une mission opérationnelle. Selon l'État-Major, le drame a eu lieu dans le quartier Missabougou, peu après 13h dans la journée du samedi 22 avril.

Aucun bilan humain signalé dans le crash d'un hélicoptère de combat Mi-35 de l’armée du Mali

L'armée de l'air malienne a perdu samedi un hélicoptère de combat Mi-35. Il s'agit d'un hélicoptère d'attaque des forces armées maliennes.

Les causes du crash ne sont pas encore connues. Mais l'appareil s'est écrasé dans un quartier résidentiel de la commune VI du district de Bamako, un quartier résidentiel de loisirs dans la capitale malienne, a-t-on appris de source sécuritaire.

«L’appareil revenait de la frontière mauritanienne, où il était intervenu contre des jihadistes», a indiqué une source militaire.

Jusqu'en milieu d'après-midi du samedi , aucun bilan du crash n'était établi. Mais selon l'information, l'appareil est tombé dans une concession inachevée à proximité des maisons inhabitées.

On annonce toutefois que l'armée a pris des dispositions pour porter assistance aux éventuelles victimes.

L’armée malienne n’a pas fourni d’information sur l’opération qui avait mobilisé l’hélicoptère mais des responsables locaux à Nara (nord) près de la frontière mauritanienne, ont indiqué qu’une attaque s’était produite samedi vers 10h15 (12h15 en Suisse).

«Une mission de ravitaillement des Forces armées maliennes, FAMa, est tombée dans une embuscade juste à une dizaine de kilomètres de Mourdiah sur la route de Nara», a indiqué le gouvernorat de Nara dans un communiqué, précisant ne pas avoir de bilan «pour le moment».

La semaine dernière, une délégation officielle malienne était tombée dans une embuscade près de la localité de Nara, dans une région en proie aux attaques jihadistes.

L’attaque, revendiquée vendredi par un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim selon l’acronyme arabe), a coûté la vie au chef de cabinet du colonel Assimi Goïta, président de la transition dominée par les militaires au Mali, et à au moins deux autres personnes.

Le Mali est en proie à la propagation jihadiste et aux violences de toutes sortes depuis le déclenchement de rébellions dans le nord du pays en 2012.


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