Jean-Louis Moulot raconte comment le FPI a voulu l'acheter

"Simone Gbagbo est ma tante", Jean-Louis Moulot

Jean-Louis Moulot dénonce une tentative de corruption portant sur sa personne
Par K. Richard Kouassi
Publié le 29 juillet 2019 à 17:28 | mis à jour le 29 juillet 2019 à 17:34

Jean-Louis Moulot, actuel maire de Grand-Bassam, a fait de troublantes révélations sur sa relation avec Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne. Le premier magistrat de l'ancienne capitale de la Côte d' Ivoire s'exprimait lors de l'inauguration du siège du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Jean-Louis Moulot parle de Simone Gbagbo

Élu à la tête de la commune de Grand-Bassam aux élections municipales partielles de décembre 2018, Jean-Louis Moulot s'est engagé à donner le meilleur à ses administrés. Il a enregistré 51,91 % des voix, devançant ainsi Georges Ezaley du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) qui a obtenu 45,72 %, Miessan Vincent (1,93 %) et Kouadio Koffi (0,07 %).

"Chers Bassamois, Chères Bassamoises, au cours de ces cinq prochaines années, nous offrirons tous ensemble, à notre ville, le meilleur de nous-mêmes ! (...) Je tiens à remercier chacun et chacune d’entre vous qui avez cru en moi, en mon équipe et aux engagements que j’ai pris et que je respecterai au cours des cinq prochaines années", avait déclaré Jean-Louis Moulot.

Près d'un an après son élection, Jean-Louis Moulot fait des révélations sur ses rapports avec le Front populaire ivoire (FPI). Le maire de Grand-Bassam, qui présidait la cérémonie d'inauguration du siège du RHDP dans sa localité, a révélé avoir été la cible de corruption de la part du parti de Laurent Gbagbo.

"Nous étions tous au PDCI, le président Alassane Ouattara était au PDCI. Mes parents sont foncièrement PDCI. À un moment donné, ça n’allait pas et nous sommes partis. Je suis resté attaché au président Alassane Ouattara. Mieux, Mme Simone Gbagbo est ma tante. En leur temps, il m’a été proposé des nominations à de hauts postes de responsabilité. J’ai dit non et je suis resté au côté du président Alassane Ouattara, car je savais que c’était le parti de l’avenir. Je n’ai pas mangé partout avec celui-ci parce qu’il est au pouvoir. Faisons donc de notre RHDP, le parti le plus fort", a lancé Jean-Louis Moulot, cité par notre confrère lexpressionci.com.

Pour l'heure, le Front populaire ivoirien n'a pas réagi à cette accusation contre ses dirigeants.


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