Le chantre ivoirien, Excell, s’est exprimé sur le nouveau concept de l’artiste Couper decaler, Safarel Obiang.
Excell à propos du « Ahoco » de Safarel Obiang: « C’est quoi ces concepts de dépravation de la jeunesse? »
Après la mort du roi du Couper décaler, Dj Arafat, et les obsèques grandioses qui s’en sont suivies, Safarel Obiang, l’un des artistes en vogue de la nouvelle génération du Couper decaler, s’est promis de prendre soin de l’héritage musical laissé par le Daishikan.
A cet effet, il a dévoilé un concept intitulé Ahoco et qui cartonne déjà à Abidjan. Cependant la nouvelle production du safking suscite des polémiques car plusieurs personnes estiment que l’artiste Couper decaler, à travers sa chanson, incite la jeunesse à la masturbation.
Même si l’artiste affirme mettre en évidence l’instrument de musique utilisé en pays baoulé qui a été révélé par la chanteuse Antoinette Konan, et que son concept a été mal interpreté, force est de constater qu’il y a des termes dans la chanson qui font allusion à la masturbation. Pratique qualifiée de diabolique dans certaines réligions.
Dans sa chanson, on t’endend l’artiste dire »tout le monde, soulevez savon pour frapper… ». Des propos qui condamnent Safarel Obiang puisque l’instrument de musique Ahoco ne se manipule pas avec du savon.
De plus, une vidéo a été diffusée sur la toile où l’on aperçoit un jeune garçon exposé sa nudité tout en imitant une partie de masturbation au rythme de la nouvelle chanson de Safarel Obiang.
Face à cette situtaion, le chantre de l’Eternel, Excell a exprimé sa désolation et a appelé à la censure de la chanson du Safking Safarel Obiang. »J’ai mal et peur en même temps. Je ne suis rien pour juger, mais de grâce, c’est quoi ces concepts de dépravation de la jeunesse qui sont de surcroît appuyés par nos médias?
Ces concepts qui tendent à faire enfoncer encore plus nos enfants, nos petits frères (AHOCO)…J’ai vu des gamins de 10 ou 11 ans dans des vidéos entrain d’esquiver ces pas. Là on parle pas de censure? Mais ceux qui prêchent l’évangile, eux, sont emprisonnés.
Et le comble, lorsqu’on prend le temps pour composer des chansons pour éduquer, édifier, conseiller et mettre en garde la jeunesse, ces mêmes médias là, restent en marge. J’ai mal! Eglise, lève-toi car l’heure est grave! S’il vous plait, jai besoin qu’on en parle », a declaré le chantre ivoirien via une publication sur les réseaux sociaux.