Beyrouth, capitale du Liban a été secouée en fin de journée du mardi par deux importantes explosions dans la zone portuaire. Le bilan provisoire de cet incident fait état d’au moins 100 morts et plus de 4000 blessés.
Beyrouth sous le choc
En fin de journée de mardi, deux importantes explosions ont été entendues dans la zone portuaire de Beyrouth, capitale du Liban. Ces explosions ont été ressenties à des kilomètres à la ronde faisant d’importants dégâts.
Habitations, bureaux et commerces situés près de la zone ont vu leurs vitres voler en éclats. Selon un bilan provisoire de la Croix-Rouge, ce drame à Beyrouth a coûté la vie à au moins 100 personnes et causé des blessures à 4000 autres.
Ces explosions ont mis à terre plusieurs immeubles de la ville et ont été entendues selon des témoins à plus de 200 kilomètres des côtes libanaises. La cause de cette explosion serait un dépôt de nitrate d’ammonium mal entretenu.
« Il est inadmissible qu’une cargaison de nitrate d’ammonium, estimée à 2.750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C’est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire », a déclaré Hassan Diab qui a promis que les responsables de cette situation « vont rendre des comptes ».
Les soutiens affluent pour Beyrouth
Déjà confronté à une situation économique et sociale catastrophique, le Liban s’enfonce dans les difficultés avec cette explosion à Beyrouth. Défigurée, la capitale du pays du Cèdre peut cependant compter sur le soutien de la communauté internationale.
Ainsi, Emmanuel Macron, président français a annoncé l’envoi au Liban de plusieurs tonnes de matériels sanitaires. « Nous déployons au Liban un détachement de la sécurité civile et plusieurs tonnes de matériel sanitaire. Des urgentistes vont également rejoindre Beyrouth au plus vite pour renforcer les hôpitaux. La France est déjà engagée », a publié sur Twitter Emmanuel Macron quelques heures après le drame.
En crise avec le Liban, Israël a cependant proposé d’envoyer de l’aide humanitaire à Beyrouth tout comme l’Allemagne et les Etats-Unis. Le président américain, faut-il le souligner, a créé la confusion en évoquant la piste terroriste.