Dans un communiqué officiel, le CNDH a réagi à l’envoi d’ élèves délogeurs au Centre de service civique de Bimbresso. Le Conseil national des droits de l’homme a appelé les autorités ivoiriennes à autoriser lesdits élèves à retrouver leurs établissements scolaires au retour des congés de Noël.
Le CNDH plaide pour le retour des élèves délogeurs à l’école
Dans l’affaire des congés anticipés, des élèves délogeurs ont été transféré au Centre de service civique de Bimbresso par les autorités ivoiriennes. Ce sont au total 70 élèves qui ont été pris sur les faits et conduits dans ledit centre afin de recevoir un « redressement disciplinaire ». À quelques jours de la fin des congés de Noël, le CNDH (Conseil national des droits de l’homme) a demandé au gouvernement de Patrick Achi de « permettre à ces élèves la réalisation de leur droit à l’éducation en les autorisation à rejoindre leurs établissements scolaires respectifs à la reprise des classes, le 3 janvier 2022 ».
Namizata Sangaré, la présidente du Conseil national des droits de l’homme, a indiqué dans un communiqué que « conformément à son mandat de protection », le CNDH a dépêché « une équipe spécialisée sur les droits de l’enfant au Centre de service civique de Bimbresso ».
L’objectif était de s’enquérir de leurs conditions d’encadrement et leur situation de vie. « Le CNDH a constaté que le centre de Bimbresso dispose d’infrastructures adéquates pour la resocialisation des élèves. Le Conseil a dénombré 70 interpellés dont 63 garçons et 3 filles et 2 non scolarisés », lit-on dans la note.